8 minutes pour comprendre la biodiversité par fondationnaturehomme

Zones humides

Les grandes zones humides occupent une surface de 1,8 millions d'ha. Si leur surface évolue peu depuis une décennie, leur artificialisation progresse plus vite que dans l'ensemble du territoire.

Elles continuent à perdre une surface importante de prairies, ce qui amène à s'interroger sur l'efficacité des politiques de protection. De plus, l'état de santé des milieux aquatiques est majoritairement inadéquat ou défavorable, ce qui entraine une dégradation de leur fonctionnement et de la biodiversité.

Milieux côtiers et rocheux

Les habitats marins et côtiers sont en mauvais état de santé. Avec une régression généralisée de leur aire de présence. Depuis les années 1980, 60% des côtes françaises ont été touchées par l'urbanisation. 3400 ha ont ainsi été artificialisés entre 1990 et 2000 dans une bande de 1km au bord du rivage.

Toutefois la France occupe avec l'Outremer la 3ème place mondiale pour la superficie des récifs coralliens (55 000 km2) et la seconde pour son domaine maritime avec une zone économique exclusive de 11 millions de km2 soit 19 fois la surface de la France et plus de 3% des mers et océans du monde.

Milieux agricoles, landes et prairies

La transformation de l'usage des terres  est une des causes majeures de l'érosion de la biodiversité.
En France, entre 1990 et 2000, 1230 km2 se sont artificialisés (étalement urbain et aménagement du littoral).

Si les surfaces de landes et de parcours pastoraux sont à peu près stables, les prairies sont en mauvais état et continuent à disparaître sous l'effet de l'intensification des pratiques agricoles. Les espèces d'oiseaux communs enregistrent une chute significative de leur présence et de leur abondance depuis plus de 20 ans.