Maladies des abeilles
ACARIOSE
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Définition: | Maladie des abeilles adultes. . |
Les symptômes: |
· Mortalité · Abeilles traînantes / grimpant aux herbes · Excréments (pas diarrhée) près et contre la ruche · Abeilles aux ailes asymétriques (pas sûr). . |
Agent causal: |
C’est l’acarien Acarapis Woodi Rennie Il se développe et se multiplie dans la première paire de trachées de l'abeille Le cycle oeuf -> larve -> nymphe -> adulte dure une douzaine de jours . |
Mode d'action de l’agent pathogène: |
· Obstruction des trachées · Injection de virus (ex. : celui de la Paralysie aiguë APV) Peu de mortalité par l’acariose elle même, mais par les virus apportés par l'acarapis woodi, oui! . |
Pronostic |
Maladie bénigne. . |
Conduite à tenir – Traitement : |
· Mesures sanitaires : Destruction des colonies faibles · Médicaments : Il y avait le Folbex avec lequel il fallait traiter tout le rucher. Il n’existe plus -> plus de traitement disponible ! Le Thymol et l’Acide Formique auraient une action contre les acariens des trachées (LSA mai-juin 2002 p 169) |
LOQUE
AMERICAINE |
Définition: | Maladie réputée légalement contagieuse en France et en Europe. Appelée aussi Loque Maligne ou Gluante. . |
Epidémiologie: | Existe partout dans le monde, quel que soit le climat . |
Les symptômes: |
Dans la ruche : Cellules operculées dispersées sur la surface du cadre (couvain en mosaïque) Opercules affaissés, au lieu de plats voire bombés, souvent de couleur plus foncée Parfois opercules percés de petits trous (faits par les abeilles qui détectent la larve malade, mais la laissent en l’état). pourriture Une allumette remuée dans l’alvéole de la larve malade ressort en faisant un fil brunâtre de quelques cm adhérant fortement à l'allumette et à la cellule. . .
Lorsque la larve malade est laissée en place par les abeilles, elle sèche au fond de l’alvéole formant une écaille mate impossible à décoller. On retrouve le fil si on dissout cette écaille en l’hydratant avec de l’eau 5 à 10 min. A l’extérieur : Dépopulation, adynamie. Symptôme ultime : mort de la colonie. . |
Agent causal: |
Bacillus larvae, bâtonnet de 5 microns de long, 1 de diamètre Se multiplie par division en 2 chaque 20 minute lorsqu'il est en conditions favorables (ex.: dans une larve d'abeille) Il épuise la larve de ses éléments nutritifs. Début d'évolution sur larve jeune, paroxysme sur la nymphe. Lorsqu'il n'a plus de nourriture, il se transforme en spore résistant · aux UV · à la chaleur (il faudrait chauffer à 130°C pendant 30 min.) · à de nombreux désinfectants · à la sécheresse Il ne résiste pas à la javel, ni au feu Le bacille n'est pas infectant, c'est le spore qui l'est. Les spores sont amenées aux larves par la nourriture qui leur est apportée par les abeilles. |
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Mode d'infection: |
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Diagnostic: | 2 étapes : terrain et labo. Pour le labo : échantillon de mini 15X15cm à emballer dans du papier journal (pas du plastique) A noter qu'il existe maintenant un kit pour test rapide sur le terrain de détection de la loque sur le terrain. Pour détails, voir p194 de "La Santé de l'Abeille" N° 201 de mai-juin 2004 . |
Pronostic |
Maladie grave qui conduit inexorablement la colonie à la mort. . |
Conduite à tenir – Traitement : |
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Mesures préventives : | · surveillance sanitaire · Information des apiculteurs · Désinfection régulière du matériel de travail · Désinfection régulière des ruches vides · Désinfection des cires récupérables (cadres de construction récente = jusqu’à 3 ans) dans de la javel à 2° chlorométriques mini : Tremper les cadres ½ heure dans la solution, les centrifuger. · Attention ! les cires neuves sont porteuses de spores, ceux-ci ne sont pas détruits dans le processus de traitement de la cire par les ciriers. . |
LOQUE EUROPEENE
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Définition: | Maladie contagieuse qui atteint le couvain ouvert. Appelée aussi Loque Bénigne. . |
Epidémiologie: | Dans tous les pays à climat tempéré. Sévit toujours au printemps. C’est une maladie favorisée par une carence en certaines protéines. . |
Les symptômes: |
Les larves deviennent brunâtres au lieu de rester blanc brillant. Les larves mortes sont facilement détachables des alvéoles. Les abeille les évacue facilement. |
Agent causal: |
Plusieurs microbes : . · Streptococcus Pluton, c’est le plus important, on le trouve dans 9 cas sur 10 · Bacillus Alvei · Streptococcus Alvei · Bacterium Eurydicae . |
Mode d'infection: |
· Dans la ruche: transport par les abeilles · L'apiculteur transporte des spores · Le pillage · Les cires peuvent contenir des spores · Les prédateurs . |
Diagnostic: | 2 étapes : terrain et labo. Sur le terrain examen visuel Pour le labo : procurer un échantillon de mini 15X15cm à emballer dans du papier journal (pas du plastique) A noter qu'il existe maintenant un kit pour test rapide sur le terrain de détection de la loque sur le terrain. Pour détails, voir p194 de "La Santé de l'Abeille" N° 201 de mai-juin 2004 . |
Pronostic |
Maladie bénigne. . |
Conduite à tenir – Traitement : |
Grande vigilance Traitement si atteinte forte id Loque Américaine. |
MALADIE
NOIRE . |
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Définition: | Maladie des abeilles adultes appelée aussi · Paralysie chronique (CPC) en opposition à APV · Petite noire · Mal de mai · Mal des forêts .
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Les symptômes: |
· Agitation anormale autour du trou de vol Légers tremblements Début de mortalité Manque d’activité (butinage) · Puis mortalité importante Odeur de poisson Abeilles sans poils Abeilles aux ailes tremblantes Abeilles mortes aux ailes écartées Abeilles noires avec abdomen raccourci Abeilles saines chassant les malades · Nouveau (Cl Sarrazin) : des abeilles (100aines) expulsées de la ruche sont mortes devant. Ceci pendant une période de récolte de miellat. .
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Agent causal: |
Virus de la Maladie Noireque l’on trouve au niveau: · De la paroi du tube digestif · Du système nerveux (cerveau) .
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Mode d'infection: |
· Contamination par : · Alimentation : il faut plusieurs millions de virus par abeille pour développer la maladie · Les lésions (ex. : poils brisés) : par la cuticule, il suffit de quelques centaines de virus pour la faire apparaître .
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Causes favorisantes: |
· Le miellat · Relation avec produits chimiques des traitements phytosanitaires ou contre la varroa. Il y aurait synergie forte entre Maladie Noire et certains produits chimiques (ex. : Lindane, Gaucho ?) |
MYCOSES
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Définition: | Affection contagieuse qui atteint le couvain. .
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Les symptômes: |
Sur le couvain ouvert : Les larves deviennent feutrées, duveteuses blanches puis blanches à marron (restent blanches si infestées par des spores mâles ou femelles, deviennent foncées s’il y a des deux ; c’est le corps fructifère qui est coloré). Sur le couvain fermé : Pas de signe extérieur de présence de mycose. Secouer un cadre infesté peut produire un bruit provenant de l’agitation des larves desséchées à l’intérieur des alvéoles. .
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Agent causal: |
Ascosphaera Apis .
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Mode d'infection: |
Les spores sont à l’état latent dans toutes les ruches. Il faut un facteur déclanchant pour démarrer l’infection. Les facteurs favorisants : · humidité conjuguée à baisses brutales de température · faiblesse de colonie .
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Pronostic |
Maladie bénigne.
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Conduite à tenir, Traitement |
- Avoir des colonies fortes : reines jeunes et dynamiques - Aucun traitement disponible malgré les nombreux essais effectués - Plateau grillagé - Faire tout ce qui peut empêcher l’humidité à l’intérieur de la ruche - Eviter courants d’air et variations brutales de température La désinfection par la javel à 2° chlorométriques est efficace pour détruire les spores. Dans les mycoses, on peut aussi mettre l’Aspergillose causée par Aspergillus Flavus. Maladie visible sur le couvain : mycélium en fils blancs non adhérents sur plusieurs cellules. Aussi parfois visible sur les abeilles. Eliminer les cadres concernés. Les moisissures sur les cadres ou/et sur le pollen ne sont pas des mycoses. Cependant, il vaut mieux éliminer les cadres concernés. |
NOSEMOSE
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Définition: | Maladie des abeilles adultes cause de mortalités hivernales. Maladie légalement réputée contagieuse. .
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Historique: | Décrite avec précision au 1er siècle après J-C par Columelle. Grâce aux découvertes de Pasteur sur nosema bombylis à la fin du XIXème, Zander mit en évidence nosema apis en 1907. .
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Symptômes: | - affaiblissement des colonies - mortalité devant la ruche - abeilles traînantes qui ne peuvent voler, qui grimpent aux brins d’herbe - abdomen gonflé - traces de diarrhée jaune, brun clair dans la ruche et autour - groupes d’abeilles en forme de couronne sur la planche de vol Une Nosémose « sèche » est apparue dans les Bouches du Rhône et les Hautes Alpes à la fin de l’hiver dernier qui ne présente peu les symptômes classiques de diarrhée et abdomen gonflé (Cl. S. le 11/1/03) .
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Agent pathogène – Description de la maladie: |
Due à un protozoaire qui se loge dans les cellules des parois de l'intestin "nosema apis zander". Souvent ingéré avec le miel, le spore de nosema éclate au niveau de l’estomac. Sous l’effet du milieu, le filament polaire se déroule, va se fixer sur la membrane du ventricule et percer une cellule de la paroi. Le germe amiboïde contenu dans le spore va migrer dans la cellule à travers le filament. Là il parasite, se divise, détruit la cellule. Les germes deviennent des spores et vont ré-infester d’autres cellules. La maladie est déclarée. La multiplication est très rapide, bientôt la membrane va se déchirer, la nourriture et l’hémolymphe vont se mélanger. L’abeille est condamnée. .
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Causes favorisantes : |
- les ruches qui sont maintenues à l’ombre - Les périodes longues de claustration lors des temps pluvieux. - Un déséquilibre de nettoyeuses qui éliminent la maladie en avalant les déchets et les rejettent à l'extérieur. L'ampoule rectale peut occuper les 2/3 de l'abdomen. - Nourriture à base de miellat . Sirop trop tard en hiver. - Pillages, matériels souillés. - L'action des pesticides. - Les vieilles abeilles sont plus fragiles à cause du renouvellement plus lent des cellules. - Certaines races d'abeilles sont plus sensibles à la nosémose : italienne, caucasienne... .
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Prophylaxie: | Il vaut mieux prévenir l'apparition de la nosémose que courir après les médicaments. - Choisir un lieu d'hivernage sec et ensoleillé - Provisions hivernales suffisantes sans miellat. - Entretien des ruches pour éviter les courants d’air l'humidité. - Favoriser l'élevage du couvain à l’automne: Abeille jeune au corps gras bien développé. - Eviter les nourrissements trop tardifs - Eliminer les colonies faibles. - Renouveler périodiquement les rayons. - Désinfecter régulièrement le matériel. .
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Traitement: | Aucun traitement médicamenteux n'est autorisé. L'acide acétique tue les spores de nosema apis. - En cas de faible attaque 5 ml d'acide dans une capsule de bière au dessus des cadres évite une aggravation de la maladie - Les colonies trop faibles seront détruites - La totalité des ruches du rucher seront traitées Autre traitement: le vinaigre : - 1c à soupe / litre de sirop à titre préventif - 3c à soupe / litre de sirop à titre curatif Malheureusement sans effet sur la Nosémose « sèche » |
LA
VARROASE. . |
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Epidémiologie: | ![]() |
Existe partout dans le monde, quel que soit le climat N’existe pas sur Apis Serrana qui est capable de s’épouiller .
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Agent causal: Pour en savoir plus sur le varroa, voir le N° spécial 194 de Mars-Avril 2003 de "La Santé de l'Abeille" |
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Un acarien, le Varroa Jacobsoni |
Le Varroa |
Mode d'action: |
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· Varroa affaiblit l’abeille et la colonie, d’où développement d’autres pathologies telles que Loques, Mycoses et Viroses · Varroa est le vecteur - Du virus de la paralysie aiguë - Du virus des ailes déformées - Du bacillus larvea (agent de la Loque Américaine) sous sa forme végétative Ces agents pathogènes entraînent dépopulation et mortalité plus rapide des colonies en hiver, d’où l’importance de traiter le plus tôt possible après la dernière miellée Mais : malgré le traitement contre varroa, l’action des virus continue · Le Varroa raccourcit la vie de l’abeille d’où dépopulation et hivernage compromis Le varroa prélève des protéines de la lymphe de l’abeille ce qui entraîne une carence en corps gras, donc un mauvais fonctionnement des glandes hypopharingiennes qui produisent la gelée royale. Ce phénomène, comme la carence en pollen, entraîne un mauvais nourrissement des larves et l’apparition de la Loque Européenne. A noter qu’il y a relativement moins de problèmes liés à la varroa dans les régions à hiver froids que dans les régions à hiver chaud. En effet la femelle varroa dont la ponte a été bloquée pendant une période (celle de non-élevage des abeilles) garde un rythme de ponte plus bas ensuite. De plus, il y a relativement plus de varroas que d’abeilles qui meurent pendant cette période d’hibernation des abeilles. En pays tempérés, on peut dire que le nombre de varroas dans une colonie décuple chaque année. .
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Larve d'abeille parasitée |
Pronostic: | ![]() |
Maladie grave qui conduit inexorablement la colonie à la mort.
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Conduite à tenir: |
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Le plateau grillagé ou à rouleaux, aussi dit antivarroas, semble être une solution pour ralentir le développement des varroas. Le principe est que tout varroa vivant qui se décroche d'une abeille (accident, épouillage,..), tombe sous le fond de ruche et n'a aucune chance de pouvoir remonter sur une abeille, comme il le ferait s'il tombait sur un fond plein classique. Attention toutefois car un couvain plus froid pourrait être favorable à la multiplication du varroa!... (Voir, à ce propos, l'article de J.-Pierre CHAPLEAU paru en pages 361à 367 de La Santé de l'Abeille de Nov - Déc 2003) .
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Lutte chimique: . |
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Un traitement préventif contre le varroa est indispensable si l'on ne veut pas perdre ses colonies. Médicaments ayant une AMM en France :
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Contrôle de chute de Varroas sur un lange Détail des varroas sur le lange |
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Ø Acide Formique : . Utilisable dans la mesure où aucune indication thérapeutique n’est donnée, mais difficile à mettre en oeuvre. Il doit rester un traitement ponctuel (absorption à partir d’un support absorbant), car une évaporation de longue durée de l’acide dans la ruche (à l’aide de diffuseurs) entraîne un blocage de ponte artificiel. Ne pas dépasser douze jours d’application, à une période qui permette à la colonie de reprendre le développement du couvain avant entrée en hivernage.Méthode (préconisée en Suisse) : application par évaporation à partir d’un support éponge ou carton de 15 x 20 cm, par le haut de la ruche (solution à 60 %) ou par le bas (solution à 80 %). Le volume à absorber est 30 ml pour une ruche Dadant, 20 ml si ruche Langstroth. 2 applications d’une semaine (début août puis fin septembre), la journée si température extérieure de 12 à 20 °C, le matin ou le soir si plus de 20 °C. 14 jours après la fin du traitement, contrôler la chute de varroas sur deux semaines. Si plus d’1 varroa par jour, traiter à l’automne (hors couvain).Peu efficace .
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L'acide oxalique est inscrite maintenant (Règlement N° 546/2004 de la Communauté Européenne du 24 mars 2004) à l'annexe II: substance non soumise à une LMR, réputée non ou peu toxique . Il n'engendre aucun résidu présentant un risque pour le consommateur. .
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Ø Acide Oxalique déshydraté : (acide Ethane Dioïque – C2H2O4) . Cette substance ne sera utilisable que dans le cadre de prescription d'une préparation magistrale (extemporanée) sous ordonnance vétérinaire donc en application de la cascade (article L. 5143-4 du CSP) lorsque tous les autres médicaments avec AMM ne seront pas utilisables (démonstration de l'inefficacité de l'APIVAR par exemple). Seule exception : l’agriculture biologique où l'acide oxalique sera utilisable par dérogation bien qu'il existe d'autres médicaments à AMM. Attention, il est classé également parmi les substances vénéneuses ; des mesures de protection sont donc particulièrement recommandées aux apiculteurs pour limiter l’exposition à l’acide oxalique lors de son application dans les ruches.… Extraits de l’article de l’AFSSA Sophia Antipolis dans le N°187 de La Santé de l’Abeille de Jan-Fev 2002 : L’acide oxalique ne se dégrade pas dans le miel, il y en a naturellement jusqu’à 50mg/kg dans le miel de châtaignier L’efficacité du traitement à l’acide oxalique est d’environ 98.6% dans colonies sans couvain. Elle est aussi bonne que celle de Coumaphos ou Amitraze Posologie : - 1 application à l’automne – sans présence de couvain. - Application par température >8-10°C : il faut ouvrir les ruches ! - Solution acide oxalique à concentration de 3.2% : solution de 75g d’acide, 990g de sucre et 1l d’eau. - Distribution par dégouttement de 5ml de solution dans chaque inter-cadre directement sur les abeilles. Traiter avec une solution tiède et fraîchement préparée. - Porter des gants et des lunettes lors de l’application ; ; |
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Attention: pour le contrôle de l'efficacité d'Apiguard avec l'Amitraze, ne pas mettre le lange sous un plateau grillagé, mais au dessus! |
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Ø Apiguard(1) (molécule active : Thymol) AMM obtenue en 2002 pour la présentation en barquettes, demande en cours, AMM pas encore obtenue, pour la présentation en bidons. Traitement obligatoirement par temps chaud (août) – mini 15°C le jour. Efficacité moyenne 85% Efficacité à contrôler par un traitement supplémentaire et différent en période hivernale Une barquette de gel posée sur le dessus des cadres (ép. 9mm env.), à renouveler une fois 15j. après. Le produit existe également (sans AMM) en bidons : l’étaler sur une plaque de cire gaufrée de 10cm*10cm que l’on pose sur les cadres Attention : les abeilles enlèvent le couvain sur 8 à 10cm autour des barquettes -> maintenir espace important au dessus des barquettes : 3 à 4cm+ (nourrisseur c.-cadre juste OK, hausse très bien). Traitement avec Apiguard en vrac mieux adapté : une louche est délivrée avec le seau de produit. On peut mettre ½ louche de gel pour les ruchettes, on peut l’étaler sur une surface plus grande -> les abeilles prennent mieux le produit. Attention de ne pas parfumer le miel en opérant avant la récolte. Faire un contrôle à l’Amitraze (0.5ml mélangés à graisse sur lange) en novembre. Apiguard pas encore disponible en seaux en 2003. .
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Ø Apilife Var (mélange Thymol 74%, Eucalyptus 16%, Camphre 3.7%, Menthol 3.7%) Autorisé en Italie .
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Ø Apistan : N’est plus efficace, de même que le Klartan (même molécule active) .
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Ø Apivar(molécule active : Amitraze) C’est le produit le plus adapté à l’heure actuelle Efficacité moyenne 90 à 95% Mais : il peut y avoir un nombre de varroas résiduels important dans certaine colonies 2 lanières par colonie à placer dans la grappe (nid à couvain) durée 10 semaines mini : on peut ne les enlever qu’au printemps suivant. Attention : l’Amitraze est très toxique pour les abeilles, c’est pourquoi il a été mixé dans du plastique qui le libère lentement pour ne pas tuer les abeilles tout en restant toxique pour le varroa qui l’accumule jusqu’à la dose létale. L’Amitraze se dégrade très rapidement (3jours env.) d’où aucun résidu, ni dans le miel, ni dans la cire. Labo produisant Apivar : Vétopharma depuis que Biové a arrêté sa production .
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Ø Coumaphos liquide (Perizin) (molécule active : Asuntol) Aspersion des abeilles avec un mélange de 15g d’Asuntol (1 sachet) dans 11l d’eau Asperger 5ml par inter-cadre directement sur les abeilles (peut se faire avec seringue) 2 applications à 7j d’intervalle Le Coumaphos a la même concentration que le Perizin qui avait une AMM en France et qui est encore autorisé dans d’autres pays. Attention : ce produit se fixe dans la cire. Peut être prescrit par un vétérinaire .
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Ø Coumaphos en poudre : Nettement sur-dosé, ne pas utiliser ! .
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Ø Roténone : Attention ce produit serait agressif pour les reines et entraînerait des cas de ruches bourdonneuses. .
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Pour en savoir plus: "La Santé de l'Abeille" N°201 p 207 |
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Ø Sucroside : Un nouvel antivarroa américain. Il s'agit d'un savon insecticide qui est à utiliser en pulvérisation pour dissoudre la couche cireuse qui protège le varroa. Le parasite, alors privé de cette protection, meurt rapidement par suffocation. . Ø Taktic(molécule active : Amitraze) – méthode à froid: ½ ml sur un lange graissé : étaler au pinceau dans la graisse Appliquer ce traitement 3 fois à 4 jours d’intervalle en novembre ou/et en mars Dans le cas de contrôle du traitement à l’Apiguard, une seule application suffit. Besoin d'une prescription d’un vétérinaire .
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Pour en savoir plus sur les traitements possibles, voir le N° spécial 194 de Mars-Avril 2003 de "La Santé de l'Abeille" Voir aussi p.337 à 341 de "La Santé de l'Abeille" de sept-oct 2004 .
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ØTraitement recommandé par GDS-A de l'Isère pour 2004 : - Lanières Apivar le plus tôt possible au printemps pour les laisser 8 semaines - Barquettes d'Apiguard (2 à 15 jours d’intervalle) en août (la température doit être supérieure à 15°C) Attention les abeilles nettoient le couvain sur 8 à 10cm autour de la barquette. Tenir un espace suffisant au dessus (3 à 4cm mini). Nourrisseur couvre cadre renversé OK, hausse vide aussi. - Test à l'Amitraze (Taktic) à froid après Apiguard .
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Conclusion: | ![]() |
· Attention aux résidus dans le miel · Attention à la toxicité des produits de traitement · Respecter les consignes de traitement .
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Perspectives: | ![]() |
· Rechercher une abeille tolérante au varroa : ex. : durée de développement plus court, abeilles épouilleuses, souches non-attractives pour le varroa · Trouver un agent pathogène qui tue le varroa en ne touchant pas l’abeille .
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NOTES : 1. Apiguard semble moins efficace que Thymovar et Apilife VAR contre la Varroa mais laisse moins de traces dans le miel et semble moins perturber les abeilles (cf La Santé de l’Abeille de Jan-Fev 03) |
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