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L'hyperoestrogénisme de la furette

L'hyperoestrogénisme de la furette

C'est une particularité due au fonctionnement de son appareil génital.

Lorsque la femelle du furet est en chaleur, ses ovaires produisent un taux élevé d'hormones appelées oestrogènes. Cette sécrétion s'arrête lorsqu'il y a ovulation mais l'ovulation n'a lieu que si la femelle s'accouple avec un mâle. Si aucun accouplement ne survient, les ovaires continuent  à sécréter des hormones en excès qui peuvent ralentir le fonctionnement de la moelle osseuse.

On constate alors une baisse du nombre de plaquettes (risques de saignements intempestifs), de globules rouges (anémie sévère pouvant s'installer) et de globules blancs (risques d'infections bactériennes secondaires). Les femelles non stérilisées risquent donc une anémie pouvant conduire à leur décès.

Les symptômes visibles de cette maladie peuvent être une perte de poils symétrique sur le ventre et la queue, un amaigrissement, une vulve très gonflée, des pertes vaginales claires ou purulentes.

Au bout de quelque temps, la furette devient faible et présente des muqueuses pâles (cela est particulièrement visible au niveau des gencives), des ecchymoses et autres signes d'hémorragies. Il peut arriver que la femelle ne puisse plus mobiliser ses pattes postérieures. Une fois ce stade atteint, la mort est quasi systématique.

Si la maladie est déclarée depuis peu de temps, un traitement pourra être mis en place : transfusion, injection d'une hormone induisant l'ovulation, stérilisation…

La meilleure solution pour éviter cette affection souvent mortelle est l'ovario-hystérectomie des femelles non destinées à la reproduction et ceci dés l'âge de six huit mois. Le retrait de l'utérus et des ovaires est conseillé plutôt que le retrait des ovaires seuls (ovariectomie) car la présence de la bourse ovarique graisseuse rend difficile la mise en place de la ligature entre l'ovaire et la corne utérine. Si la ligature est placée trop près de l'ovaire, quelques fragments de celui-ci peuvent rester en place lors de l'incision. Ce tissu très prolifératif peut alors se reconstituer et redonner naissance à un ovaire parfois plus actif que l'organe d'origine. Le retrait de l'utérus entier diminue fortement ce risque opératoire.

Si vous désirez que votre femelle ait des petits après les premières chaleurs, nous vous conseillons de demander à votre vétérinaire de pratiquer une injection hormonale, afin de bloquer les chaleurs en attendant le moment de la reproduction.



20/07/2011
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